Crédit photo : Christine Berthiaume
Écrivain, conteur et metteur en scène, Bryan Perro a d’abord enseigné le théâtre au Collège Shawinigan de 1994 à  2003, année où il lance sa série de romans jeunesse Amos Daragon. Traduite dans 22 langues et présente dans 26 pays, sa saga fantastique deviendra l’une des séries les plus vendues avec 1 700 000 exemplaires écoulés dans la francophonie canadienne. Depuis 2015, il œuvre comme directeur général et artistique de Culture Shawinigan.
Premier souvenir liĂ© au cinĂ©maÂ
Un de mes premiers souvenirs est celui où je suis allé au cinéma pour la première fois seul, sans mes parents. C’était pour le film Grease. Surtout, j’ai de bons souvenirs de mon adolescence avec mes amis où on se retrouvait au Cinéma Cartier de Shawinigan tous les vendredis soir. On foutait le bordel avec le pop-corn et on n’écoutait pas toujours attentivement le film qui était présenté (rire).
Film le plus marquantÂ
Je dirais The Shining, mon premier film d’horreur au cinéma. J’ai eu la chienne (rire)!
ComĂ©die qui te fait le plus rireÂ
Il y en a deux : La Soupe aux choux et Le Dîner de cons! Les deux films sont avec Jacques Villeret, un comédien que j’adore.
Film qui te fait pleurerÂ
Sans hésitation Cinéma Paradiso. Un beau film qui m’émeut chaque fois que je le revois. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux à la fin.
Film plaisir coupableÂ
Je dirais la comédie Podium mettant en vedette Benoît Poelvoorde, un autre comédien qui me fait bien rire. Je dois mentionner aussi que j’adore écouter, chaque année ou presque, Killer Klowns from Outer Space. C’est tellement mauvais et ridicule que ça m’amuse!
« J’ai de bons souvenirs de mon adolescence avec mes amis où on se retrouvait au cinéma tous les vendredis soir. On foutait le bordel avec le pop-corn et on n’écoutait pas toujours attentivement le film qui était présenté. » (rire)
RĂ©alisateur fĂ©ticheÂ
J’irais avec Denis Villeneuve. C’est un cinéaste de grand talent qui fait des films avec une telle intelligence.
Film quĂ©bĂ©cois prĂ©fĂ©rĂ©Â
Encore une fois, j’en mettrais deux : Les Ordres, de Michel Brault, et 15 février 1839, de Pierre Falardeau. Ce sont deux films engagés qui sont essentiels pour connaître notre histoire.
Plus rĂ©cent coup de cĹ“urÂ
Arrival de Denis Villeneuve. Bon, ça remonte à quelques années (rire), mais je n’ai rien vu depuis qui m’a happé comme ce film. C’est une grande œuvre de science-fiction, intelligente et captivante. La thématique autour de la communication et du langage me rejoint complètement et j’ai adoré toute la mythologie qu’il construit dans cet univers.
Quelle scène aurais-tu aimé écrire?
En fait, j’irais avec deux (rire), et elles proviennent de deux films de Quentin Tarantino. Dans Pulp Fiction, il y a toute la séquence entourant la fusillade accidentelle d’un personnage par John Travolta jusqu’à l’arrivée d’Harvey Keitel qui agit comme « nettoyeur ». J’adore le ton décalé de la scène alors que la situation lui semble complètement normale et routinière. Il y a aussi la séquence d’ouverture d’Inglourious Basterds. C’est une longue et audacieuse entrée en matière avec des dialogues qui peuvent paraître anodins, mais tellement percutants dans le contexte du film.
Si tu pouvais partager un moment avec une personnalité du cinéma, vivante ou décédée, qui choisirais-tu?
Le cinéaste Stanley Kubrick. Je pense que ce serait un moment intense, mais vraiment intéressant!
Bryan Perro écrit présentement une nouvelle série de romans jeunesse : La Légende marvienne. Publiés aux Éditions Scarab, les deux premiers tomes sont maintenant offerts en librairie. |